Rencontre avec Corinne Jamet

Rencontre avec Corinne Jamet

crédit Corinne Jamet

 

 

 

 

 

 

 

Les bienfaits des arbresReconnaître, récolter, cuisiner et se soigner

Ouvrage collectif, éditions du Chêne

Avec Christophe de Hody

Recettes Florence Blahat

Stylisme recettes Garlone Bardel

Crédit Corinne Jamet photographe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les bienfaits des arbresReconnaître, récolter, cuisiner et se soigner

 

 

 

 

 

 

Recette tirée du livre:

La glace aux fleurs de sureau de Corinne Jamet

 

 

 

 

 

 

Corinne Jamet, crédit Alain Perus

 

 

 

 

 

 

Bonjour Corinne Jamet, eau plate ou eau gazeuse ? 

Les deux en fonction du moment ! ( je suis balance ne me demandez pas de choisir )

 

Quel plat  mangez-vous bien volontiers en ce moment ?

Des riz de veau en feuilleté avec morilles …

 

Avez-vous toujours mangé ce plat ?

Quand mon papa le cuisinait … doux souvenir !

 

Quel est votre parcours culinaire ?

Issue d’une famille de cuisiniers, une grand-mère cuisinière, un papa & un oncle traiteur…

Au cours de ma formation photographique, j’ai été assistante photo auprès de plusieurs photographes culinaires,.

Au fil des rencontres les amitiés se nouent avec des personnes qui parlent le même langage que moi, celui du partage.

Cuisiner c’est partager !

 

A-t-il plutôt  influencé votre façon de manger, ou ce que vous mangez ? En quoi?

J’ai été élevé dans le choix de bons produits. Manger des plats savoureux. Cela n’a pas changé.

Pour moi, l’assiette doit être prometteuse au premier regard et tenir sa promesse lorsqu’on la déguste.

 

Pouvez-vous nous raconter une première fois culinaire (préparation ou dégustation) ?

Je collabore avec des stylistes culinaires, je ne réalise pas les recettes.

On échange en amont et lors des prises de vue chacun est à sa place et sait exactement la valeur ajoutée qu’il doit donner à l’image.

 

Quel est selon vous  l’aliment qui incarne le mieux la mobilité de l’humain de nos jours?

Les aliments de saison et de proximité. Inconcevable de manger autrement !

Lorsque je voyage, j’aime découvrir de nouvelles saveurs elles sont toujours plus intéressantes à découvrir dans le lieu dit !

Cet été en Ardèche, j’ai goûté les petits poivrons « marseillais » poêlés à l’huile d’olive et déglacés à la sauce soja, un délice.

 

Quel aliment vous ferait défaut aujourd’hui si vous deviez vous en passer pendant un an ?

Le fromage, le pain.

 

Si on se fiait à vous pour nous recommander un restaurant ?

Difficile tant nous sommes bien entourés mais c’est un tout : lieu, atmosphère, accueil, accord mets-boissons.

J’ai très envie de découvrir le nouveau restaurant d’Eric Trochon « le Solstice » et bientôt celui d’Amandine Chaignot « Pouliche ».

 

Si vous deviez nous présenter un produit et en partager la recette avec nous ?

Le sureau pour son goût si délicat … en fleur et en bais (cf recette du livre jointe)

Mais en ce mois de septembre, la feuille de figuier !

Avec des mais sucrés ou salés, nous sommes en train d’y réfléchir avec Florence Blahat

(cuisinière des recettes « les bienfaits des arbres ».

 

Pour finir, quelques mots sur l’altérité et  le « vivre ensemble »

Partager, cuisiner, découvrir et inventer …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les bienfaits des arbresReconnaître, récolter, cuisiner et se soigner

 

La glace fleurs de sureau de Florence Blahat

La glace fleurs de sureau de Florence Blahat

crédit Corinne Jamet

 

 

 

 

 

 

Les bienfaits des arbres

Reconnaître, récolter, cuisiner et se soigner

Ouvrage collectif, éditions du Chêne

Avec Christophe de Hody

Recettes Florence Blahat

Stylisme culinaire Garlone Bardel

Crédit Corinne Jamet photographe

 

 

 

 

 

 

Rencontrer l’auteure à l’initiative du projet:

Rencontre avec Corinne Jamet

 

 

 

 

 

Cliquer sur les magnifiques photos de Corinne Jamet (ci-dessous)

 

 

 

Sambucus nigra, racemosa – Sureau noir

 

 

 

 

 

GLACE AUX FLEURS DE SUREAU, COULIS DE BAIES DE SUREAUX NOIR ET ROUGE

Pour la glace :

 

  • Une vingtaine d’ombelles de fleurs de sureau noir
  • 1 litre de lait de votre choix
  • 200 g de sucre roux bio
  • 200 g de jaunes d’œufs Pour les coulis de baies de sureaux noir et rouge :
  • 200 g de baies rouges •200 g de baies noires •200 g de sucre roux bio

 

 

Matériel :

  • Sorbetière

 

 

 

Paysage

 

 

 

La veille, mettre les fleurs de sureau bien triées et sans pédoncule dans un saladier, ou dans un grand bocal qui se ferme, puis les recouvrir du lait.

 

Fermer et mettre au réfrigérateur pour la nuit.

Le lendemain, récupérer le lait en le filtrant soigneusement à l’aide d’un chinois étamine.

Réaliser une crème anglaise : dans une casserole, mettre le lait et la moitié du sucre, pour les faire bouillir.

Pendant ce temps, et en surveillant parce que le lait s’envole bien vite, mettre le reste du sucre et les jaunes d’œufs dans un saladier ou un cul-de-poule assez grand, et les fouetter rapidement.

Verser dessus une petite partie du lait chaud en fouettant vivement pour ne pas cuire les jaunes, puis tout verser, bien mélanger.

Reverser le mélange dans la casserole, et remettre sur le feu, en faisant sans cesse des huit – on dit vanner – avec la spatule, et surtout sans laisser bouillir.

Ça va très vite.

Pour vérifier la cuisson, napper la spatule de crème, faire un trait dessus avec le doigt en inclinant la spatule.

Si le trait reste net, que la crème ne le recouvre pas, débarrassez-la rapidement dans un saladier bien propre.

Plongez le fond du saladier dans de l’eau froide, en remuant sans cesse avec la spatule pour faire refroidir la crème anglaise.

Couvrir d’un film alimentaire puis placer au frais. Selon le mode d’emploi de la sorbetière, verser la crème anglaise bien froide, et la faire tourner le temps indiqué.

Placer au congélateur jusqu’au moment de servir.

Pendant la création de la glace, préparer les coulis. Placer les baies dans deux casseroles séparées, avec 100 g de sucre dans chacune d’elles.

Mettre à feu moyen et surveiller la cuisson : les baies vont bientôt éclater et répandre leurs jolis jus noir et rouge.

Laisser confire un petit peu, puis, au choix, mixer à l’aide d’un mixeur plongeant ou d’un robot, les deux coulis, ou les filtrer pour en retirer les petites graines.

Laisser refroidir.

Au moment du service, napper la boule de glace et décorer à votre guise.

 

 

 

 

 

 

Baies de sureau

 

 

Rencontre avec Laura Annaert

Rencontre avec Laura Annaert

Laura AnnaertPetits gourmets en cuisine, Ulmer 2018

 

 

 

Recette extraite du livre ici:

Les nids courgette-carotte, œuf de caille mayo Annaert

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour Laura Annaert, eau plate ou eau gazeuse ?

Gazeuse pour favoriser la digestion.

 

Quel plat  mangez-vous bien volontiers en ce moment ?

Les dernières salades grecques de la saison : tomate, concombre, feta, oignon rouge, origan et beaucoup d’huile d’olive vierge.

 

Avez-vous toujours mangé ce plat ?

Non. Je l’ai adoré en Grèce.

 

Quel est votre parcours culinaire ?

Issu d’une famille nombreuse, j’ai toujours cuisiné avec ma mère. En tant que chargée éditoriale de chefs cuisiniers et pâtissiers, j’ai eu envie de transmettre les savoir-faire culinaires.  Mon public étant les parents et les enfants, j’y adjoint le développement du goût.

 

A-t-il plutôt  influencé votre façon de manger, ou ce que vous mangez ? En quoi?

Sur le plan santé, ma formation professionnelle à la danse classique m’a apporté une conscience nutritionnelle. Du travail avec les chefs, j’ai retenu l’importance des matières premières et c’est ce que je transmets aux familles dans mes livres et mes ateliers : choisir un œuf bio de plein air, pas forcément gros, du pain au levain de qualité, une carotte non lavée mais encore terreuse, son élément naturel, etc. Un peu de tout, de tout un peu, moins de viande, plus de végétal.
Le « fait maison » de qualité pour le plus grand nombre est l’objet de tous mes livres.

 

Pouvez-vous nous raconter une première fois culinaire (préparation ou dégustation) ?

Probablement vers 5 ans : un sandwich à l’omelette à la plage (Mer du Nord). Je me souviens de l’énorme déception car le vent y avait déposé des grains de sable. Cela crissait sous les dents et gâchait le plaisir tant attendu. 

 

Quel est selon vous  l’aliment qui incarne le mieux la mobilité de l’humain de nos jours?

Idéalement, la salade en » lunch box ». Plus réaliste, le sandwich baguette.

 

Quel aliment vous ferait défaut aujourd’hui si vous deviez vous en passer pendant un an ?

Ils sont plusieurs : le beurre, l’huile vierge, les œufs, le pain de seigle…

 

Si on se fiait à vous pour nous recommander un restaurant ?

Je vous envoie sur mon appli préférée, le Fooding.

 

Si vous deviez nous présenter un produit et en partager la recette avec nous ?

Les œufs de caille. Une recette très équilibrée et pensée visuellement pour obtenir l’adhésion immédiate des enfants : le Nid courgette carotte, œufs de caille mayo.

 

Pour finir, quelques mots sur l’altérité et  le « vivre ensemble »

Cuisiner et manger ensemble permet de briser la glace. C’est un domaine d’expression idéal pour les enfants où leur créativité et leurs aptitudes peuvent être développés sans créer un contexte compétitif. 

 

 

 

CRÉDIT PHOTO : Claire Curt

Le nid courgette-carotte de Laura Annaert

Le nid courgette-carotte de Laura Annaert

Petits gourmets en cuisine, Ulmer 2018

Ouvrage Collectif

Recettes : Laura Annaert

 

 

 

 

Rencontrer l’auteure:

Rencontre avec Laura Annaert

 

 

Recette

Entrée

Nid courgette-carotte, œuf de caille mayo

Temps de préparation : 30 min

Temps de cuisson : 4 min

 

 

Pour 4 entrées

 

Les œufs

8 œufs de caille

 

 

La sauce

½ yaourt onctueux
½ c. à café de moutarde
3 pincées de cumin en poudre

 

Les nids

2 carottes
1 petite courgette

Quelques gouttes de jus de citron

1 c. à soupe d’eau

3 pincées de sel fin

1 c. à soupe de feuilles de ciboulette ciselée

 

Écumoire  |  Râpe | Économe

 

 

1  –  Les œufs

  1. Remplis une casserole au deux tiers d’eau et demande à un adulte de la mettre sur le feu.
  2. Remplis un saladier d’eau froide pour y plonger les œufs une fois cuits pour stopper la cuisson.
  3. Avec une écumoire ou une grande cuiller, glisse les œufs dans l’eau bouillante avec une écumoire ou une grande cuiller, sans t’éclabousser. Compte 4 minutes pile.
    Retire les œufs de la casserole et plonge-les dans le saladier rempli d’eau froide.
    Écale-les une fois refroidis.

 

 

2  –  La sauce

  1. Mélange la moutarde et le cumin dans un saladier. Ajoute ensuite le yaourt et la ciboulette. Mélange puis mets à reposer au frais pour permettre aux épices d’infuser.

 

3  –  Les nids

  1. A l’aide d’un économe, épluche les carottes. Lave la courgette et coupe les 2 extrémités qui ne se mangent pas.
  1. Toujours avec l’économe, découpe la moitié des légumes en lanières. Râpe la moitié restante à la râpe à trous moyens.
  2. Dans un saladier, mélange les légumes en lanières et râpées avec le jus de citron, l’eau et le sel.

 

 

La finition

Sors 4 assiettes de taille moyenne. Au centre, dresse des petits nids avec le mélange carotte-courgette et au milieu, ajoute 1 ou 2 petits œufs cuits. Sers la sauce à part.

 

L’astuce d’Éloi

Pour écaler l’œuf plus facilement, je le tapote puis le roule sur le plan de travail. Une fois craquelée, la coquille est très facile à retirer !

 

La méthode de Jules

Pour éplucher sans gâchis, il te faut un « économe » qui retire seulement une très fine peau des carottes.

 

 

 

 

CRÉDIT PHOTO : Claire Curt

Rencontre avec Fatema Hal

Rencontre avec Fatema Hal

Crédit photo Taschen

 

 

 

 

Inside Chefs’ FridgesAdrian Moore, Carrie Salomon, 23 septembre 2015,  Taschen

Le réfrigérateur des plus grands chefs, Adrian Moore, Carrie Salomon, 23 septembre 2015, Taschen

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le discours amoureux des épices, Fatema Hal, novembre 2018, Zellige

 

 

 

 

 

 

 

Fatema Hal

 

 

Recette de Tajine ici:

Le tajine d’amour de Fatema Hal

 

 

 

 

 

Bonjour Fatema Hal, eau plate ou eau gazeuse ?

Eau plate.

 

Quel plat  mangez-vous bien volontiers en ce moment ?

Tajine de courgettes au thym.

 

Avez-vous toujours mangé ce plat ?

Mon plaisir c’est de changer de plats et de produits . Je reste constamment entre ceux que j’aime et qui me rappelle l’enfance et ceux que je découvre et qui m’étonne.

 

Quel est votre parcours culinaire ?

J’aime manger et recevoir . Toute ma vie culinaire se déroule de maison en maison au Maroc et de restaurants en restaurants en France. Pas d’école hôtelière.

 

A-t-il plutôt  influencé votre façon de manger, ou ce que vous mangez? En quoi?

On devient curieux de tout . Le bonheur de découvrir un produit nouveaux comme en 2005 au Brésil. Manger pour  la première fois les produits de la forêt Amazonienne était un grand moment.

 

Pouvez-vous nous raconter une première fois culinaire (préparation ou dégustation)?

La première fois où j’ai mangé la viande de chameau était très décevante , je m’attendais à un goût nouveau et hélas le goût était semblable à celui du veau .

 

Quel est selon vous  l’aliment qui incarne le mieux la mobilité de l’humain de nos jours?

Les céréales, les pâtes.

 

Quel aliment vous ferait défaut aujourd’hui si vous deviez vous en passer pendant un an ?

Le pain.

 

Si on se fiait à vous pour nous recommander un restaurant ?

Le mien bien! Le  Mansouria 😁

 

Pour finir, quelques mots sur l’altérité et  le « vivre ensemble » :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cliquer sur les images ci-dessous  pour découvrir Fatéma Hal et son frigo:

crédit Taschen