Rencontre avec Christophe Saintagne

Rencontre avec Christophe Saintagne

 

 

 

 

SIMPLE, SAIN ET BON nature ALAIN DUCASSE volume 2

150 RECETTES RÉALISÉES PAR CHRISTOPHE SAINTAGNE & PAULE NEYRAT

Paru chez Ducasse Edition
Auteurs : Alain Ducasse, Paule Neyrat et Christophe Saintagne
Photographe : Pierre Monetta
Disponible en librairie au prix de 35€ et au format numérique au prix de 9,99€
Retrouvez les autres recettes du livre sur le site de l’Académie du goût.

 

 

 

 

Christophe Saintagne devant le « PAPILLON »

crédit photo Pierre Monetta

Une recette du livre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour Christophe Saintagne, eau plate ou eau gazeuse ?

Eau gazeuse, Orezza.

Quel plat mangez-vous bien volontiers en ce moment ?

Les légumes de mon maraicher Roland Rigault, assaisonnés de l’huile d’olive de Cédric Casanova.

 Avez-vous toujours mangé ce plat ?

Depuis que je connais leurs produits.

Quel est votre parcours culinaire?

J’apprends les bases du métier à Conteville, à l’Auberge du Vieux Logis, au côté de Guillaume Louet. Je rejoins ensuite Philippe Groult au restaurant Amphyclés, à Paris, en 1998. J’effectue mon service militaire au Palais de l’Élysée en 1999, puis  j’intègre  les cuisines d’Alain Ducasse au 59 Poincaré puis au Plaza Athénée. En 2002, je deviens chef de cuisine du restaurant parisien « Aux Lyonnais ». De 2005 à 2008, j’accompagne Jean-François Piège à l’Hôtel de Crillon en tant que chef adjoint puis reviens chez Alain Ducasse en 2009 comme chef exécutif. Chef des cuisines au Plaza Athénée de 2010 à 2013, j’occupe le poste de chef exécutif des cuisines de l’hôtel Meurice de 2013  à 2016. La même  année, j’ouvre mon propre établissement: le restaurant Papillon, dans le 17ème arrondissement de Paris.

A-t-il plutôt influencé votre façon de manger, ou ce que vous mangez ? En quoi?

Oui, bien sur, mais je me suis aussi nourri de voyage, au japon, aux USA notamment pour faire évoluer mon gout.

Pouvez-vous nous raconter une première fois culinaire (préparation ou dégustation) ?

La première fois que j’ai mangé de la baleine crue au marché de Tsukiji, au Japon, c’était……troublant. Presque un goût de foie de veau.

 Quel est selon vous l’aliment qui incarne le mieux la mobilité de l’humain de nos jours?

Le blé.

Quel aliment vous ferait défaut aujourd’hui si vous deviez vous en passer pendant un an ?

Le pain.

Si on se fiait à vous pour nous recommander un restaurant ?

La sartrouille à Cherbourg, Michel Briens.

Si vous deviez nous présenter un produit et en partager la recette avec nous ?

Les huiles d’olive de Cédric Casanova. Toutes uniques et sublimes.

Pour finir, quelques mots sur l’altérité et le « vivre ensemble »

Je n’ai jamais rien trouvé de mieux qu’un repas pris en commun pour rencontrer l’autre, sa culture, son moi profond.