Rencontre avec Christophe Adam

Rencontre avec Christophe Adam

 

 

Christophe Adam, Chocolat

La Martinière, le 5 octobre 2017

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour Christophe Adam, eau plate ou eau gazeuse ?

Les 2 selon les plats et mon humeur !

 

Quel plat mangez-vous bien volontiers en ce moment ?

Mes délicieuses pâtes à la « carbonara » et au cognac !

 

Avez-vous toujours mangé ce plat ?

Oui, je l’adore tellement.

 

Quel est votre parcours culinaire ?

J’ai commencé chez le pâtissier Legrand à Quimper avant de rejoindre l’atelier du très renommé Gavroche. Et avant de travailler sur mes propres projets, j’étais chez Fauchon pour inaugurer la boulangerie et développer le « snacking » chic. Tout ce parcours professionnel m’a permis de découvrir de grands chefs et de grandes tables.

 

A-t-il plutôt  influencé votre façon de manger, ou ce que vous mangez ? En quoi?

Oui forcément un peu, car ça m’a permis de découvrir des produits, des préparations.  Mais, je voyage énormément, alors j’aime manger sainement et simplement lorsque je rentre chez moi.

 

Pouvez-vous nous raconter une première fois culinaire (préparation ou dégustation) ?

Chez El Bulli en Espagne.

 

Quel est selon vous  l’aliment qui incarne le mieux la mobilité de l’humain de nos jours?

Les mêmes cartes !

 

Quel aliment vous ferait défaut aujourd’hui si vous deviez vous en passer pendant un an ?

Le pain beurre.

 

Si on se fiait à vous pour nous recommander un restaurant ?

Le restaurant Table de Bruno Verjus.

 

Si vous deviez nous présenter un produit et en partager la recette avec nous ?

La pate à choux.

 

Pour finir, quelques mots sur l’altérité et  le « vivre ensemble »

C’est parce que l’on est tous différents que nous arrivons à vivre ensemble, et c’est ce qui fait notre richesse ! C’est aussi cela qui enrichit notre patrimoine culinaire !

 

 

 

 

 

© Guillaume Czerw 

 

L’éclair saucisson de Christophe Adam

L’éclair saucisson de Christophe Adam

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chocolat, Christophe Adam

La Martinière 5 octobre 2017

 

 

 

ÉCLAIR SAUCISSON

POUR 10 ÉCLAIRS

Équipement spécial : 1 douille en plastique PR16 (entre 12 et 16 dents)

Cet éclair ressemble à s’y méprendre à un saucisson sec, et quand tu le découpes, l’illusion continue, grâce aux éclats de fruits secs concassés.  La recette est à classer dans la catégorie « épate tes amis », mais le goût y trouve aussi son compte – et comment !

 

 

LA PÂTE À CHOUX ET LES ÉCLAIRS (pour environ 450 g de pâte)

80 g (8 cl) d’eau

80 g (8 cl) de lait

80 g de beurre doux

3 g de sucre cristal

2 g de sel

4 g d’extrait de vanille liquide

80 g de farine de type 55

140 g d’œufs entiers (3 petits œufs), battus

 

LES FRUITS SECS TORRÉFIÉS

165 g d’amandes émondées et hachées

165 g de noisettes émondées et haches

165 g de pistaches émondées et hachées

 

LA FINITION

450 g de gianduja lait-noisette

40 g d’huile de noisette

500 g de chocolat noir de couverture

500 g de sucre glace

 

 

LES ÉCLAIRS

 

Prépare la pâte à choux : préchauffe le four à 250 °C. Dans une casserole, fais chauffer l’eau avec le lait, le beurre, le sucre, le sel et l’extrait de vanille.

À ébullition, ajoute la farine en une seule fois et retire du feu. Remue vivement avec une spatule jusqu’à ce que la pâte se détache des parois de la casserole.

Transfère-la dans le bol d’un batteur équipé de la feuille et travaille-la en ajoutant les œufs petit à petit.

Le résultat doit être lisse et homogène. Introduis cette pâte dans la poche à douille et dépose-la en bâtonnets parallèles de 7 cm de longueur sur une plaque.

Espace-les bien, car les éclairs vont gonfler à la cuisson.

Éteins le four, puis enfourne les éclairs et referme le four.

Quand la pâte a gonflé (entre 12 et 16 minutes), rallume le four à 160 °C et termine la cuisson jusqu’à ce que les choux soient dorés (environ

25 minutes). Sors-les du four et laisse-les refroidir sur une grille.

 

LES FRUITS SECS TORRÉFIÉS

Préchauffe le four à 210 °C. Étale tous les fruits secs sur une plaque et passe-les au four jusqu’à ce qu’ils soient dorés (environ 5 à 7 minutes). Surveille bien  la coloration afin qu’ils ne brûlent pas. Retire-les de la plaque et laisse-les refroidir.

 

MONTAGE ET FINITION

Prépare d’abord les éclairs, puis torréfie les fruits secs. Fais fondre le gianduja sur feu doux et incorpore l’huile de noisette. Laisse-le légèrement figer et introduis-le dans une poche à douille.

Entaille le dessous de chaque éclair sur toute sa longueur et garnis-le généreusement de fruits secs torréfiés. Garnis ensuite l’intérieur de l’éclair de gianduja noisette et laisse durcir.

Tempère le chocolat noir selon les instructions de la page 00. Trempes-y un éclair et pose-le sur une feuille de film étirable. Roule l’éclair dans le film en serrant les extrémités. Procède ainsi pour tous les

éclairs. Laisse durcir environ 2 heures au réfrigérateur. Une fois le gianduja bien durci, brosse doucement les éclairs avec une brosse métallique pour obtenir une surface rugueuse, puis roule-les dans le sucre glace.

 

 

 

 

                                                       

 

© Guillaume Czerw