Algérie Gourmande, Claire & Reno Marca, Ourida Nekkache Les éditions de la Martinière, 2016

Extrait de « Algérie gourmande », Editions de la Martinière 2016

© Textes Claire Marca – Dessins/photos Reno Marca

Claire et Reno Marca – Auteur Illustrateur Voyageurs – Carnets de voyage

 

 

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portrait-auteurs-alg-gourmande-light-defsirvainClaire & Reno Marca, Ourida Nekkache

 

 

 

 Claire Marca et Ourida Nekkache

Leur première fois :

Claire à propos du camembert à ses 12 ans:

 « Cette « initiation » m’a donné le sentiment de manger un produit d’adulte. »

 Ourida à propos de son stage culinaire de jeune mariée chez sa mère: 

« Je ne cuisinais pas jusqu’alors. »

 

 

 

Bonjour Claire, bonjour Ourida ! Eau plate ou eau gazeuse ?

Ourida : Eau gazeuse.

Claire : Eau gazeuse, avec fines bulles… et eau filtrée en voyage.

 

Quel plat  mangez-vous bien volontiers en ce moment ?

Ourida : Du Mhamer, il s’agit d’un plat de mouton aux pruneaux, abricots et amandes.

Claire : De la soupe de courgettes au parmesan (faite maison bien sûr).

 

Avez-vous toujours mangé ce plat ?

Ourida : Oui, c’est un plat de fête en Algérie.

Claire : J’adore les soupes, je suis capable d’en manger en plein été aussi.

 

Quel est votre parcours culinaire ?

Ourida : C’est un parcours tardif qui est surtout venu avec l’envie de faire plaisir à l’homme de ma vie.

Claire : De cuisinière modeste, je suis devenue, en même temps que Reno, plus exigeante sur la qualité de nos repas et surtout sur celle des produits qui remplissent notre réfrigérateur. Du frais, du local et du bio dès que possible.

 

A-t-il plutôt  influencé votre façon de manger, ou ce que vous mangez ? En quoi?

Ourida : C’était plutôt une découverte de plats qu’on aimait manger tous les deux.

Claire : Quand nous sommes chez nous oui, mais nous sommes aussi coutumiers de manger de tout et n’importe où lorsque nous sommes en voyage.

 

Pouvez-vous nous raconter une première fois culinaire (préparation ou dégustation) ?

Ourida : Je me souviens de moments dans la cuisine de maman en stage post-mariage. Je ne cuisinais pas jusqu’alors.

Claire : Je me souviens très bien du jour où, vers 12/13 ans, j’ai mangé du camembert pour la première fois alors que je n’aimais pas ça auparavant. Cette « initiation » m’a donné le sentiment de manger un produit d’adulte.

 

Quel est selon vous  l’aliment qui incarne le mieux la mobilité de l’humain de nos jours?

Ourida : La semoule du couscous.

Claire : La farine. Car avec de l’eau que l’on trouve presque partout, on peut faire du pain qui est l’aliment de base de nombreuses populations dans le monde.

 

Quel aliment vous ferait défaut aujourd’hui si vous deviez vous en passer pendant un an ?

Ourida : J’adore le pain dans toutes ses formes et il me suffit alors oui, impossible de m’en passer.

Claire : Je suis comme Ourida. Un jour sans pain, surtout le matin, est une vraie privation. Mais après un mois de voyage au Japon il y a peu je me suis aperçue que je pouvais très bien m’en passer.

 

Si on se fiait à vous pour nous recommander un restaurant ?

Ourida : Chez moi à la maison, à Oran en Algérie.

Claire : Les gargotes de rue d’Oran, Sanaa, Stone Town ou Bishkek sont nos meilleures adresses.

 

Si vous deviez nous présenter un produit et en partager la recette avec nous ?

Ourida : Le couscous végétarien Amaqfoul.

Claire : La morgate à l’algérienne (sepia chermoula), parfaite alliance entre l’Algérie et la Bretagne.

 

Pour finir, quelques mots sur l’altérité et  le « vivre ensemble »

Ourida : Je pense qu’autour d’une table, on ne peut que s’aimer.

Claire : C’est avant tout la promesse de l’Autre qui nous motive à prendre la route depuis des années. Même si, par les temps qui courent, célébrer la fraternité semble hélas devenu un acte résistant.

 

 

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