Les 7 et 8 mars 2018 verront se dérouler à l’école de gastronomie Ferrandi Paris, la 4ème édition de ce prestigieux concours.
Nouveauté cette année: la déclinaison des récompenses en trois trophées: La cuillère d’or cuisine, La cuillère d’or pâtisserie et La cuillérée d’or.
Un concours qui valorise les femmes en les mettant sur le devant de la scène gastronomique.
Ce concours 100 % féminin est organisé par l’association La Cuillère d’Or, association à but non lucratif, fondée et présidée par Marie Sauce Bourreau et dont l’objectif premier
est d’accompagner et de valoriser les femmes dans toute la diversité des métiers de l’alimentation.
Marie Sauce Boureau
Les catégories :
Amatrices et professionnelles seront en compétition en cuisine et en pâtisserie. Quand aux fillettes, elles se disputeront La Cuillérée d’Or.
Les thèmes:
Le Thème 2018 du Trophée de la Cuillère d’Or Cuisine est : L’œuf Symbole de Fécondité et de renouveau, fraîcheur de printemps. Chaque candidate dispose de 3 h 30 pour réaliser un entrée et un plat pour 6 personnes .
Thème pâtisserie : LES DÉESSES DU MONDE. Chaque candidate dispose de 5 h pour réaliser sur place Deux entremets chocolat identiques, pour 6 personnes, un pour la présentation et un pour la dégustation. Pour la catégorie professionnelle : une pièce en chocolat ou sucre tiré sous toutes ces formes, servant de présentation à l’entremet au chocolat catégorie professionnelle. Les candidates de la catégorie amatrice : uniquement le socle.
Trophée Demoiselles : Chaque candidate dispose de 2 h pour réaliser 1 gâteau pour 6 personnes sur le thème du chocolat et des agrumes. Le Thème 2018 du Trophée de la Cuillerée d’Or est : Chocolat Mon Amour.
Le Jury
Un jury exceptionnel: pas moins d’une trentaine de membres, dont Guillaume Gomez Chef des cuisines du Palais de l’ Élysée, Virginie Basselot MOF La Réserve Suisse, Xavier Mathieu Hostellerie Le Phébus, Marie-Jo LE GUEN GEFFROY –
Les présidents du Jury:
Cuisine : Anne-Sophie Pic
Pâtisserie : Pierre Hermé
Fillettes : Jacotte Brazier
La Marraine de l’édition 2018
Madame Jacqueline Roucou Pages
PORTRAIT DE FINALISTE
… à la rencontre de la cheffe à domicile Anto Cocagne, une des 26 finalistes
-Bonjour Chef Anto, vous voulez bien nous parler de vous, votre formation, votre parcours?
Je suis Anto Cocagne, franco-gabonaise. J’exerce en région parisienne comme cheffe à domicile, traiteur et consultante spécialisée dans les produits d’Afrique. Ma cuisine est panafricaine, elle met en valeur les produits et les plats traditionnels de notre continent et les présente de façon moderne.
Après un Bac général en Sciences éco. J’ai obtenu un BTS hôtellerie-restauration option B à l’Ecole hôtelière Lesdiguières de Grenoble, une licence en direction des unités de restauration à l’Université Pierre Mendès France de Grenoble et un Bachelor restaurateur option Traiteur organisateur de réceptions (TOR) à Ferrandi.
J’ai travaillé comme chef de partie dans un restaurant dans le Var, et aux USA dans un hôtel 4*, puis comme responsable de production dans une boutique traiteur, ensuite comme attachée commerciale chez un TOR, et enfin comme chef intermittent pour plusieurs TOR parisiens, avant de me lancer à mon compte comme Cheffe à domicile.
-Comment vos proches ont réagi face à votre choix de faire de la cuisine votre métier ?
Pour mes parents ingénieurs de profession, et anciens hauts cadres, ce n’était pas un métier très valorisant. Je me rappelle encore de ce monsieur qui m’avait dit « ma fille sois ambitieuse, être cuisinière n’est pas un métier ». Mon père aurait voulu que je travaille dans la finance, et ma mère dans la santé comme elle. Rien de tout cela ne m’intéressait. J’ai donc tenu ferme, pour moi c’était la cuisine ou rien.
-Pouvez-vous nous parler de votre première création, le premier mets que vous avez préparé ? Vous l’avez en photo ?
Ma toute première création est « le riz au lait » revisité comme un cheesecake.
Pour pouvoir être sélectionnée sur un salon, afin de donner des cours de cuisine en atelier, il fallait présenter une recette assez originale à base de riz. Le riz au lait c’est ma madeleine de Proust, et il me rappelle tellement de superbes souvenirs d’enfance. J’ai donc voulu le travailler différemment : le lait concentré est remplacé par du lait de coco, le tout dressé sur un crumble spéculoos et servi avec des fruits frais.
-Comment en êtes-vous arrivée à exercer le métier de Cheffe traiteur, cela aurait pu être cheffe cuisinière dans un restaurant pourquoi traiteur ?
Je voulais faire ma propre cuisine, mais je n’avais pas les moyens d’investir dans un restaurant, faire du traiteur était le modèle économique qui correspondait le mieux à mon projet.
-Qu’est-ce qui vous inspire en général?
Pour moi l’inspiration est d’abord divine, ensuite c’est à force de travailler un produit que de nouvelles idées de recettes arrivent. Le fait de voyager ouvre également l’esprit et l’imagination.
-Qui ou qu’’est-ce qui vous a poussée à participer au concours de la Cuillère d’Or ? (parlez-nous du concours, depuis quand il existe ? quel en est l’objet ? Est-ce le thème de cette édition qui vous a séduite, est-ce le besoin de reconnaissance, ou l’envie de gagner ?) Est-ce votre première participation à un concours ?
Participer à un concours de cuisine permet de se dépasser et de se faire évaluer par des professionnels.
La cuillère d’Or est un concours 100% féminin, qui existe depuis 4 ans. Il y a 5 catégories : Catégorie Cuisine professionnelle /Catégorie Pâtisserie professionnelle
Catégorie Cuisine amateur /Catégorie Pâtisserie amateur /Catégorie Enfants.
Il y a 2 ans j’ai passé les sélections du concours Top Chef, arrivée à l’étape finale de qualification à l’émission je n’ai pas été prise. C’est mon deuxième concours et je suis ravie d’être arrivée en finale dans la catégorie cuisine pro.
-Que faites-vous actuellement? Sur quoi travaillez-vous? Quels sont vos projets ?
Actuellement je développe mon activité de traiteur et consultante auprès des entreprises, ainsi que sur un projet de marque éthique et solidaire.
-Un conseil cuisine ?
Rien ne se perd, tout se transforme.
La cérémonie de remise des prix s’est déroulée le 8 mars 2018
Journée internationale des droits de la femme
Pavillon Cambon Potel&Chabot, rue Cambon, Paris
à cette occasion, Jacotte BRAZIER (petite fille de la célèbre Eugénie BRAZIER) et Présidente d’Honneur des trois concours a remis deux prix spéciaux à l’effigie de sa grand-mère, à la cheffe Anto Cocagne, et à Dao Nguyen. Ces prix récompensent la créativité des lauréates.
Jacotte Brazier entourée des maîtresses de cérémonie: la journaliste gastronomique Odile Mattei et la cheffe Danièle Crost
Le palmarès:
Trois prix ont été décernés dans chaque catégorie à l’exception de la catégorie Demoiselles.
-Trophée Demoiselles Grand Prix La Cuillérée d’Or (pour les demoiselles de 8 à 14 ans) , seule catégorie où il y a 9 primées.
Prix Spécial du Jury : Pauline Clouet (Suisse)
– Cuisine Catégorie professionnelle :
- Grand Prix La Cuillère d’or 2018, premier prix hygiène pour l’organisation et la qualité de son travail
Nathalie Trophème, (Le bistrot gourmand, Nice 06)
- Prix Spécial Eugénie Brazier
Le Chef Anto (Boulogne 92)
– Cuisine Catégorie amatrice
Grand Prix La Cuillère d’or 2018, prix spécial Eugénie Brazier
Dao Nguyen ( Genève, Suisse)
– Pâtisserie catégorie professionnelle
Grand prix La Cuillère d’or 2018
Camille Grace (Peninsula, Paris)
– Pâtisserie catégorie amatrice
Grand prix La Cuillère d’or 2018
Mildred Henaux (Dourges 62)
cuillère d’or pâtisserie catégorie professionnelle
cuillère d’or cuisine catégorie amatrice
cuillère d’or pâtisserie catégorie amatrice
cuillère d’or cuisine catégorie professionnelle
Prix spécial Eugénie Brazier (2)
Anne-Sophie Pic, Pierre Hermé, Jacotte Brazier et Odile Mattei