Lectures Consistantes

Carnivores

 

Couv Steak in France

 

 

 

 

Steak in France Un livre de Franck Ribière et Vérane Frédiani. Pour un élevage et une viande de qualité. A l’heure où les scandales dans les abattoirs animent les débats autour de la filière bovine, Franck Ribière et Vérane Frédiani se tournent vers l’élevage du futur pour redéfinir notre relation au steak, à la viande, à la nature et aux êtres humains. A l’image de ce qui existe déjà en Suède, ils soutiennent notamment le projet des abattoirs mobiles à la ferme. Dans ce livre, les auteurs défendent l’importance de la qualité de la viande tant d’un point de vue gustatif et nutritionnel qu’éthique, seule réponse à la polémique actuelle. Plus les végétariens seront nombreux, meilleure la viande sera ! Ce reportage singulier parcourt la crème des exploitations bovines de notre métropole. Les rencontres d’éleveurs, bouchers et restaurateurs d’exception révèlent les particularités des différents terroirs, races, élevages en France et guident dans la réflexion sur la qualité et le goût de la viande, vers une quête de l’excellence. Vous découvrirez aussi les meilleures adresses, les conseils de préparation et le top 10 des meilleures viandes made in France.

Nutrition/ Santé

 

Joyeux_Couv_Chocolat_V2.inddSavoir se soigner avec le chocolat. Le saviez-vous ? En 1670, le mot « chocolat » apparaît pour la première fois dans les archives de la ville de Bayonne, sud-ouest de la France. En 1697, la colonisation du Congo par les Belges permet à la Belgique de devenir un grand pays du chocolat. Fin 1697, les Suisses découvrent le chocolat rapporté de Belgique, mais il n’apparaîtra qu’en 1750 près de Berne. La ville de Zurich interdit le chocolat à cause de ses vertus aphrodisiaques. En 1702, dans le Traité des aliments, Louis Lémery précise à propos du chocolat ; « Ses propriétés stimulantes sont propres à exciter les ardeurs de Vénus ». En 1857, Jean Neuhaus, petit-fils d’apothicaire d’origine suisse fabrique un chocolat amer pharmaceutique contre la toux. Mais que savons-nous réellement du chocolat? De son origine? De ses vertus? De sa fabrication, d’abord artisanale, corporative et enfin industrielle ? Qu’est-ce l’OMEGACHOCO®? Jean-Claude Berton, Maître artisan chocolatier chercheur passionné et Henri Joyeux, éminent chirurgien cancérologue nous racontent. Une véritable encyclopédie du chocolat avec une préface du Professeur Christian Cabrol, membre de l’Académie du chocolat.

 

 

Contes/ Jeunesse

 

 

 

 

Kanika, une petite parisienne curieuse et rêveuse part à la découverte de ses origines en Afrique, dans le village de ses grands-parents. L’héroïne y rejoint sa famille africaine, mais surtout sa Mamie adorée auprès de qui elle apprend l’Histoire et les grands classiques de la gastronomie du continent. Ensemble, elles font le tour des recettes les plus délicieuses d’Afrique. La cuisine de Mamie devient alors un lieu de découverte et d’aventure. Le contenu du livre : Vous y découvrirez 13 fiches recettes pour cuisiner en famille les grands classiques de la gastronomie africaine. Pour plus d’évasion, les pages « recettes » sont entrecoupées de pages « histoire ».

 

 

 

 

 

Camillieri_princess-petit-poisCuisiner une princesse. Sommes-nous réellement ce que l’autre perçoit de nous ?

Comment s’assurer que l’on est face à une vraie princesse? Vite un petit pois ! Car cette si petite graine parvient à mettre tout le monde d’accord.

A l’origine, la princesse au petit pois est un conte traditionnel danois rendu célèbre par le poète Hans Christian Andersen. Dans sa version, Martine Camillieri nous livre un récit plein d’humour et de rebondissements. Ainsi, l’auteure s’écarte de la vision satirique du Danois qui bouleversa les codes sociaux de son temps,  mettant en scène une reine faisant elle-même le lit de la princesse et un roi lui ouvrant lui-même les portes du palais. Toutefois les thèmes chers à Andersen sont tous au rendez-vous : le voyage, la nature, la métamorphose, la religion (le mariage n’est-il pas un rite religieux ?), et même la critique sociale puisque la princesse Galette cuisine. En effet, c’est bien un voyage qui va transformer heureusement un prince aussi désespéré que ses sujets. Le prince de macaron parti à la recherche de sa moitié finira-t-il par la trouver malgré toutes ces péripéties ? Martine Camillieri développe l’intrigue et nous éclaire sur la nuit d’épreuve de la princesse. Empruntés à l’univers domestique, les personnages sont incarnés par des objets aussi familiers aux petits qu’aux grands. Ils répondent tous à des noms à croquer. Tout au long de l’histoire, une scénographie singulière titille nos papilles avec romance et poésie.

 

couvPartager un peu de rêve. De l’amitié, de la découverte, de la poésie, du rêve et du voyage, tels sont les ingrédients de la sauce fantastique de Catherine de La Clergerie. Le liant de sa recette n’est autre que le cuisinier de Tou Fou, patron à Belleville du restaurant chinois éponyme : le chat du Yang Tsé (aussi appelé fleuve Bleu, 3ème plus long fleuve du monde). Dans  l’univers onirique d’une Chine ancienne, depuis la préparation jusqu’au dressage, ce dernier s’inspire des poèmes du maître Tou Fou pour faire la cuisine. Le petit Victor, déjà attablé en salle avec ses parents rêve qu’il est invité aux fourneaux où il devient l’apprenti du chat roux. Celui-ci va l’initier à la culture chinoise le temps de passer commande. Ce magnifique album, une pièce de théâtre au départ, est  illustré par Claire de Gastold avec de savants aplats de couleurs. Il met en exergue un processus de création : aux récits d’aventure ou de mésaventure succèdent vers ou recettes surréalistes combinant des produits exotiques frais avec des aliments plus courants ou incomestibles. D’où l’importance majeure du texte qui cuisine aussi l’exil et l’immigration.

Au menu: « Sauts de carpe suivis d’hilarité » « Rondelles de salamandres rôtie bicolores » « Soupe douce aux oreilles de nuages blancs »

 

Romans Polars

 

1erecouvCuisiner un pavé à la sauce Vatinel. Pascal Vatinel  nous amène à penser que la recette du polar en plus de ne pas être facile, ne date pas d’hier. Son récit entremêle les histoires de la Chine contemporaine (2007) et celle du royaume du Qi (3ème siècle avant notre ère). La construction du livre est habile. Deux archéologues d’aujourd’hui, amis de jeunesses font la découverte de rouleaux de bambou narrant les épopées d’un jeune cuisinier de génie à la cour du Qi . Les deux histoires se font écho, plongeant leurs héros respectifs dans des machinations machiavéliques dont les issues finalement positives se construiront à coup de ruses et de rebondissements jubilatoires, dans des contextes historiques différents mais aux troublantes similitudes. Les ingrédients des intrigues sont découpés « menus » et ajoutés par strate pour progressivement lever l’intensité du récit. Le livre commence par le retour du jeune Zhang Chenfu dans sa ville natale. Après avoir développé une échoppe à succès sur la place du marché il avait ressenti la nécessité de voyager à la découverte des « autres cuisines ». Le jeune homme ne pouvait développer ses talents qu’en rencontrant ses paires aux méthodes à ses yeux différentes. Une jolie démonstration de la nécessité de l’altérité dans l’art culinaire. Apprendre à se confronter à de nouveaux produits, de nouveaux goûts, remettre en cause ses habitudes pour mieux inventer. L’ouvrage aborde également le pouvoir « magique » de la nourriture. Le bonheur que Zhang Chenfu apporte aux membres de la cour le rend suspect aux yeux des mauvaises âmes. D’où vient ce génie ? N’est-il pas surnaturel ? Ce cuisinier ne risque t-il pas d’empoisonner son entourage pour mieux le manipuler ? L’amour que lui porte la princesse Yujin est-il naturel ? Ou est-ce l’effet d’un envoûtement ? Les héros font face au mystère du « faire » et réagissent différemment. Manger n’est pas un acte anodin,  se nourrir implique partage et confiance. Les repas de nos archéologues contemporains se passent la plupart du temps au restaurant et sont souvent des moments importants pour l’élaboration de leurs stratégies d’action. Ils réfléchissent autour de raviolis, ou de plats traditionnels raffinés qui ne sont pas sans évoquer les recettes ancestrales du jeune prodige. Voici donc un « pavé » qui se livre, à la fois saignant et poivré. L’auteur mélange subtilement les dimensions narratives et historiques pour nous concocter un ouvrage qui ne rompt jamais avec le plaisir de lire.

 

 

 

 

 

 

 

Insolite

 

Petit dictionnaire insolite du CréoleCouveCuisiner les cultures et langues créoles.

Avec ce Petit Dictionnaire Insolite, les lointaines Antilles françaises sont à votre portée.

« Personne n’est indispensable », quel est le rapport entre cette citation et l’avocatier?

Qu’est-ce que le trempage? Et traditionnellement, qui le prépare? L’homme ou la femme?

A travers les langues et les cultures antillaises, de l’insolite à l’Histoire, de dictons en proverbes, de mots en expressions, de spécificités culturelles en personnalités locales, Suzy Palatin vous tient à l’œil avec ses leçons de grammaire créole.

À nous la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Patrimoine

 

couvPartager l’histoire d’une madeleine. SARL Biscuiterie Jeannette 1850 tient une place de taille dans le patrimoine gourmand normand. Découvrez comment la madeleine Jeannette se distingue du « Bijou » de Saint-Yrieix-La-Perche. Annie Fettu nous démontre ici l’ancienneté de la tradition pâtissière bas-Normande.  Au cœur de la mode des salons de thé et de la vie mondaine de la fin du XIXe siècle si bien décrite par Maupassant et Proust : la madeleine ! Son histoire remonte au fortuné prince Stanislas Leszczynski, ancien roi de Pologne devenu duc de Lorraine et dont la fille Marie épousa Louis XV. Jusqu’à la 1ère guerre mondiale, la fabrication de cette spécialité lorraine est artisanale. Comment est-elle devenue populaire au point d’être fabriquée partout en France et même dans le Calvados ? La madeleine Jeannette, c’est la madeleine du petit-déjeuner des chambres du Grand-Hôtel à Cabourg où Marcel Proust passa ses vacances d’été  en famille sept années durant. Cette ville normande est rebaptisée Balbec dans « La recherche du temps perdu », œuvre qui contribua à faire passer la pâtisserie dorée dans la littérature au début du XXe siècle. La madeleine Jeannette naît dans les années 30 en Basse-Normandie. Elle est composée de matières premières exclusivement normandes, et se développe à partir des années 50 grâce à la famille Vinchon, des biscuitiers spécialisés en madeleines. La tradition pâtissière normande est liée à la richesse d’une agriculture abondante en lait, œufs et crème. La proximité des grands ports de commerce de Caen, Trouville et Honfleur permet de ramener des épices comme le sucre de canne, la cannelle, les amandes que les pâtissiers incorporaient dans leurs créations. A la fin du XVIIIe siècle, la profession de « pastissier » se développe dans les villes et le biscuit devient un moyen de convivialité. De sa naissance en 1850 à ses renaissances (dates connues : 2001 puis 2009 et 2014), de son mariage à son divorce du groupe Gringoire-Brossard, suivez l’évolution rebondissante de l’entreprise familiale Jeannette qui fit ses débuts en même temps que l’industrialisation d’une activité auparavant exclusivement artisanale. Passionnant !

 

couvCuisiner le couvert. Des vallées aux pôles urbains, l’industrialisation bas-normande connaît quatre temps : celui des nébuleuses rurales, celui des vallées, celui des usines urbaines et celui de l’entre deux guerres. La première moitié du XIXe siècle ? La Normandie est l’une des régions industrielles les plus prospères à cette époque, 2nde ou 3eme grande région industrielle de France avec un tissu productif hétérogène. En Basse-Normandie, ces temps-là correspondent à l’âge d’or artisanal et industriel marqué par diverses activités dont la petite métallurgie : épinglerie autour de l’Aigle (Orne), clouterie-serrurerie à Tinchebray (Orne), travail du cuivre à Villedieu-les-Poêles (Manche), mais aussi fabrication d’articles de quincaillerie et de couteaux en fer, ou de couverts en étain dans la vallée de la Sée (Manche). Dans ce livre, il est question d’une des rares activités ayant perduré jusqu’à nos jours dans la région : la fabrication de couverts. La société Guy Degrenne, héritière des forgerons-étameurs, grillous, établis depuis l’Ancien Régime dans la vallée de la Sée illustre bien cette activité. Découvrez dans cet ouvrage comment, en vallée de Sée, l’activité sidérurgique et de petite métallurgie s’est imposée face au papier et à la filature, et prenons exemple sur le cas d’école Guy Degrenne. Entre bureaux d’études design, esthétique, gravure, matériaux, mode de fabrication et technique, découvrez les couteaux monocoques et quelques autres produits haut de gamme. Enfin, l’invention de la salle à manger, l’apparition du couvert et l’art du dressage de la table n’auront plus de secret pour vous. Des illustrations très instructives s’invitent à vos tables, en mode archives publicitaires, sociologiques ou artistiques (nature morte, photos et tableaux). De la bonne docu !

 

 

 

Anti-Gaspi

 

Préface de Martine Camillieri et Camille Labro.

Savoir faire sans…frigo, ou presque.

Avez-vous déjà réfléchi à la possibilité de vous passer de frigo ? Si 99,6% d’entre nous possèdent cette armoire à glace, Marie Cochard fait partie des quelques uns qui vivent sans et qui vivent bien !

Véritable étendard de l’ère du supermarché, le frigo ne serait-il pas, en effet, en voie de devenir obsolète tant notre consommation a évolué ces dernières années ? Acheter bio et local, consommer moins de viande et de produits laitiers, éviter au maximum le gaspillage alimentaire… Si l’on s’inscrit dans cette démarche – qu’on sait aujourd’hui essentielle pour notre santé et celle de la planète –, y a-t-il beaucoup d’aliments qui ne peuvent se passer de frigo ? Bien peu en réalité !

Face à ce constat, Marie Cochard a décidé de couper le cordon et partage ici, dans son style inimitable et résolument positif, cette aventure fami­liale haute en couleurs ! Avec toute sa curiosité et le plus grand soin, elle a passé son garde-manger au scanner et enquêté sur les savoir-faire d’antan et d’autres cultures, afin de renouer avec les propriétés naturelles des aliments et d’apprendre à les conserver autrement. Elle nous sert avec humour ses incroyables découvertes en matière de conservation !

On apprend ainsi que les carottes se conservent plus longtemps entre­posées dans du sable, que les bouchons de liège optimisent la durée de vie des pommes, que le beurre clarifié se conserve à l’air libre, que les légumes fermentés sont bien plus riches en vitamines, qu’il faut immerger les fanes de sa botte de radis afin qu’ils préservent leur croquant… À tra­vers des recettes tirées de traditions oubliées ou méconnues, des DIY amusants qui font la belle part à la récup’, des rencontres inspirantes et de superbes photos signées Olivier Cochard, on découvre tout ce qu’il faut savoir pour arrêter de se servir de son frigo comme d’un placard et passer à l’action ! Et à défaut de s’en passer complètement, pourquoi ne pas passer à une version mini ? À la clef, une facture d’électricité réduite, une alimentation plus saine, moins de déchets, plus de simpli­cité, de plaisir à faire soi-même et le goût surtout !

 

 

 

 

 

Préface de Martine Camillieri et de Sonia Ezgulian.

Savoir quoi faire des épluchures. Un abécédaire de recettes et d’astuces anti-gaspi.

Alors que 50% des denrées alimentaires produites dans le monde terminent chaque jour à la poubelle, Marie Cochard propose une alternative : offrir une seconde vie aux déchets alimentaires, et principalement aux épluchures. Car l’épluchure ne se réduit pas à la peau d’un fruit ou d’un légume. C’est l’ensemble des composants de l’ingrédient : trognon, pépins, noyau, feuilles, cosses, tiges, fanes, branches et autres reliquats. Ces parties où sont concentrés fibres, vitamines, pectines, antioxydants… À condition bien sûr de consommer des fruits et légumes bios. Marie Cochard révèle toute la richesse méconnue de ces épluchures que nous jetons sans états d’âme, et montre comment ils peuvent devenir de précieux alliés pour la maison, le jardin, notre beauté et notre santé ! On apprend ainsi que les pelures d’oignons peuvent devenir une farine d’appoint ou un colorant pour la chevelure, les peaux de kiwi d’excellentes chips, les peaux de bananes un cirage à chaussures, le concombre un nettoyant très efficace contre les traces de stylo sur un mur, le céleri un protecteur du jardin contre les insectes et parasites… Avec une grande curiosité et beaucoup d’application, elle a épluché chaque fruit, chaque légume dans l’ordre alphabé- tique, et rencontré des personnes engagées dans l’upclycling pour changer notre regard sur le déchet. Résultat : un abécédaire inédit sur une cinquantaine d’aliments, pour la plupart d’origine végétale, de précieuses recettes et astuces parfois ancestrales, 15 DIYs amusants pour détourner ses « déchets », 10 témoignages d’incroyables recycleurs et de magnifiques photos signées Margaux Vié. Un guide anti-gaspi ultra frais et résolument positif qui donne envie d’adopter ce mode de vie bio et beau

 

 

Des mots et délices…

« Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es. » Brillat-Savarin.

L’individu appartient à une collectivité baignant dans les mêmes effluves que lui. Sa mobilité l’amène à s’imprégner continuellement de nouvelles odeurs. Ainsi parfumé d’un suc qui lui est propre : il devient lui-même jusqu’à la prochaine altération. Mais quelle est donc sa véritable nature? N’est-il pas à la fois « essence » et existence ? La perception de l’humain par son prochain est souvent figée, telle un caillot, une coagulation, une émulsion stable, une glace, le gras au contact du froid, du lait caillé ou encore une pâte. Finalement comment concilier ce que l’autre perçoit de soi avec ce que l’on est réellement ?
Marianne Mbaye

Des mots et délices…
décembre 2024
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